C’est bien joli, mais à quoi ça sert : un transistor ?
On peut le faire fonctionner en
2 modes :
- En
commutation (appelé aussi Saturation) => il agit comme un «
interrupteur »
on ne s'est pas trop occupé de ce mode au début on verra pourquoi plus tard
- en
Amplification => il amplifie un « signal » envoyé sur la
baseLe « signal » c’est une fréquence d’un niveau (volume) très faibleEn amplification il a, par ex, été utilisé pour la musique
une musique "enregistrée" au début c'était ça
En tournant, la roue fait vibrer des lamelles, rien n'amplifie le signal très basique
Une évolution a été l'orgue de Barbarie, qui n'avait rien de Barbare d'ailleurs
après y'a eu ça : le phonographe
le "signal" est gravé dans une matière plastique dur, une aiguille vibre qd le disque tourne
la vibration étant très faible, on amplifie la vibration de l'aiguille sur un disque "ressort" qui lui-même est amplifié avec le volume d'air dans le pavillon : c'est très "mécanique",
- on ne peut rien filtrer (gave, aigüe, souffle, ...)
- on ne peut pas faire varier le volume
et pour finir, ça : le Tourne disque
le signal, est capté par des "micro" placé à coté du saphir
le signal "mécanique" est transformé en signal électrique riquiqui => amplifié avec des transistors
- je peux faire varier mon volume => si je diminue le courant ds l'émetteur de mon transistor
- je peux mettre des filtres (Self, condensateur) qui vont modifier mon signal
=> les selfs "bloquent" les hautes fréquences (aigüe) => le son est plus grave
=> les condensateurs "bloquent" les basses fréquences => le son est plus aigüe
En radio, une onde radio, sorte de champ magnétique alternatif, est envoyé dans l'air
elle se propage à travers les matériaux, plus ou moins bien
si je met un bout de fil de fer au milieu de ce champ, je récupère un tout petit signal électrique => l'antenne
le signal est filtré, amplifié => haut-parleur => son qui déchire
les
caractéristiques du transistor en mode
Amplification :
=> les
tensions de fonctionnement en V
- tension mini sur la base pour déclencher l'ouverture/l'amplification
- tension maxi de claquage
=> les
courants de transition en A
- le courant mini sur la base pour déclencher l'ouverture/l'amplification
- le courant maxi, au début ça chauffe, si on insiste => ça fume
=> le
gain : c'est la capacité du transistor à amplifier le courant circulant dans la base
le signal de qques-millivolt et micro-ampère peut être augmenté de X fois pour faire vibrer le haut-parleur
=> la
distorsion : c'est la capacité du transistor à amplifier le signal le plus proche de l'origine
on parlera d'un taux de distorsion
Plus tard, des mecs bananés avec des chaussettes noires, vont chercher à "tordre" le son de leur guitare.
Tout ce boulot pour ça : quel gachis !
=> la
vitesse de transition (fréquence de transition)
Fréquence (en Hertz) ou le transistor va changer d'état, commuté ou amplifier
au delà d'une certaine fréquence, il reste bloqué.
on a beaucoup travaillé le sujet jusque dans les années 80, pour arriver à un son le plus pur possible avec la Hi-Fi : Haute-Fidélité (Hight-Fidelity en rosbeef)
la première évolution du transistor dans nos vies :
- l'
autonomie : en consommant moins que les lampes, en étant plus petit, on a développé des appareils qui devenait autonome avec des piles
- la
fiabilité : un transistor n'a pas d'usure mécanique, il n'est pas sensible au vibration, aux attaques chimiques faibles (oxydation), fonctionne ds une plage de température de -40°C à + 70°C, du coup, on peut le mettre partout
On va s'arrêter là, pour aujourd'hui
Après on intéressera au mode "commutation" qu'on a développé ds les années 60/70, et qui a explosé ds les années 80